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Photos du Havre entre autres...
10 août 2008

Arc de Triomphe

L’arc de triomphe de l’Étoile appelé partout dans le monde l'Arc de Triomphe, est situé à Paris, sur la place de l’Étoile, à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde. Haut de 50 mètres et large de 45 mètres, il est géré par le Centre des monuments nationaux.

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La place de l'Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au XIXe siècle sous l’impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, bien sûr, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l'une au milieu des avenues, pour l'autre entre les avenues.

Histoire

Napoléon Ier ordonna la construction de l'arc en 1806 : son projet initial était d'en faire le point de départ d'une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille.
L'architecte Chalgrin, en charge du projet, fut inspiré par l'Antiquité. Les fondations exigèrent deux années de chantier.
Lors des premières défaites napoléoniennes (Campagne de Russie en 1812), la construction fut interrompue, puis abandonnée sous la Restauration, avant d'être finalement reprise et achevée entre 1832 et 1836, sous Louis-Philippe Ier. Les architectes Louis-Robert Goust puis Huyot prirent la relève sous la direction de Héricart de Thury.

L'Arc de triomphe de l'Étoile est inauguré le 29 juillet 1836 pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses. Au départ avait été prévue une grande revue militaire en présence de Louis-Philippe. Mais, alors que celui-ci vient d'être visé par un nouvel attentat le 25 juin, le président du Conseil, Adolphe Thiers, convainc le roi de s'abstenir. La revue militaire est décommandée et remplacée par un grand banquet offert par le roi à 300 invités, tandis que le monument est inauguré en catimini par Thiers, à sept heures du matin.

Un symbole historique

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L'Arc de triomphe fait partie maintenant des monuments nationaux à forte connotation historique. À ses pieds se trouve la tombe du Soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. La flamme éternelle qu’il abrite, est avec celle de l'autel de la Patrie à Rome la première du genre depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391. Elle commémore le souvenir des soldats morts au combat et ne s’éteint jamais : elle est ravivée chaque soir à 18h30 par des associations d'anciens combattants ou de victimes de guerre. Depuis 1923, année de l'allumage de la flamme qui veille sur la tombe du Soldat Inconnu, ce geste de ravivage symbolique a été accompli chaque soir, même le 14 juin 1940, jour où l'armée allemande est entrée dans Paris et défilait sur la place de l'Étoile : ce jour là, le ravivage a eu lieu devant les officiers allemands qui ont autorisé la cérémonie.

L'association La Flamme sous l'Arc de Triomphe, qui regroupe quarante-et-un membres issus du monde combattant et victimes de guerre, organise les cérémonies de ravivage ainsi que les dépôts de gerbes par les personnalités françaises et étrangères : il y a chaque jour un ou plusieurs membres du Comité de la Flamme sous l'Arc de Triomphe pour accueillir les associations qui viennent tour à tour raviver la Flamme du Souvenir.

En février 2008 fut inaugurée la nouvelle scénographie permanente de l'Arc de triomphe due à l'artiste Maurice Benayoun et à l'architecte Christophe Girault. Renouvelant l'exposition des années 1930, cette nouvelle muséographie accorde une large place au multimédia. Intitulée "Entre guerres et paix", elle propose une lecture de l'histoire du monument prenant en compte l'évolution de sa symbolique jusqu'à la période actuelle, période où les valeurs du dialogue et de la rencontre prennent le pas sur la confrontation armée. Une présentation multimédia raconte en sept stations et sur trois niveaux l'histoire du monument de façon contemporaine, interactive et ludique. Elle permet de découvrir ce qui aurait pu être (les projets non réalisés), ce qui a disparu et ce qui ne peut être facilement vu (le décor sculpté).

Détails des sculptures

Les quatre plus importants groupes sculptés sont :

-
Le Départ de 1792 (dit La Marseillaise), par François Rude
-
Le Triomphe de 1810, par Jean-Pierre Cortot
-
La Résistance de 1814, par Antoine Etex
-
La Paix de 1815, par Antoine Etex

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Six bas-reliefs sont gravés sur les quatre faces de l'arc et retracent des scènes de la révolution et de l'Empire. Ils se situent au-dessus des 4 groupes ainsi que sur les cotés de l'arc :
- Les funérailles du général Marceau le 20 septembre 1796, par P. H. Lamaire (face SUD droite),
- La bataille d'Aboukir le 25 juillet 1799, par Seurre aîné (face SUD gauche),
- La bataille de Jemmappes le 6 novembre 1792, par Carlo Marochetti (face EST),
- Le passage du pont d'Arcole le 15 novembre 1796, par J. J. Feuchère (face NORD droite),
- La prise d'Alexandrie le 3 juillet 1798, par J. E. Chaponnière (face NORD gauche),
- La bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805, par J. F. T. Gechter (face OUEST),

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L'attique est orné de 30 boucliers quinconcés par des glaives dressés. Sur les boucliers sont gravés le noms de grandes batailles de la révolution et de l'Empire :
VALMY, JEMMAPES, FLEURUS, MONTENOTTE, LODI, CASTIGLIONE, RIVOLI, ARCOLE, PYRAMIDES, ABOUKIR, ALKMAER, ZURICH, HELIOPOLIS, MARENGO, HOHENLINDEN, ULM, AUSTERLITZ, IENA, FRIEDLAND, SOMOSIERRA, ESSLING, WAGRAM, MOSCOWA, LUTZEN, BAUTZEN, DRESDE, HANAU, MONTMIRAIL, MONTEREAU et LIGNY.

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Le bas-relief de la frise du grand entablement tourne sur les quatre faces de l'édifice.

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Il représente :

- Le départ des armées, par Brun, G. Jacquot et Laité. Sur cette frise on peut voir la représentation de plusieurs personnalités de la révolution et de l'Empire. De gauche à droite, on y distingue, Chenier, Moitte, Roland, Me Roland, Penthièvre, Marceau, Hoche, Soult, Carnot, Cambronne, Joubert, Latour d'Auvergne, Championnet, Jourdan, Beurnonville, Lafayette, Sieyes, Duc d'Orléans, Bailly, Duc de Bourbon, Talleyrand, Mirabeau, Custine, Foy, Desaix, le Duc de Chartres, Masséna, Kléber, Houchard, Kellermann, Daboville, Lefebvre, Augereau, Gouvion St Cyr, Eugène et Joséphine de Beauharnais, David, Gossec, Rouget de l'Isle.

- Le retour des armées, par L. D. Caillouette, F. Rude et Seurre aîné

Pour les informations, ça provient de Wikipédia... ;o)

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Commentaires
B
Superbe série ! Tes clichés sont splendides !
M
La dentelle des nuages n'est pas mal non plus !
R
encore du lourd !!!!<br /> <br /> j'adore !
P
Pas mal du tout ces photos. Beau travail.
F
Superbe reportage ! Intéressant et joliement illustré. <br /> <br /> Bravo :)
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